J'aime beaucoup ce texte, le style est simple, mais parfait parce que tout se passe en temps réel, et on est absolument accroché aux pensées, happé par le ressenti de la narratrice. la fin est atroce, mais ne m'a pas surprise car j'avais déjà lu les commentaires (grave erreur !). Une seule phrase m'a paru artificielle. C'est quand Juan dit à la narratrice :
"Il faut que je te dise… je ne te connais pas encore, mais tu me manques déjà." Ça me semble improbable, comme première phrase... Un peu trop beau. Mais peut-être est-ce une citation de la chanson (que je n'ai pas écoutée, j'avoue)?

Je vais rejoindre ce que tu m’as déjà dit, mais j’ai l’impression que tu cèdes parfois à l’évidence. Tu écris de source. Je me demande si tu n’étais pas tellement réjouie à l’idée d’avoir enfin l’envie, le temps et l’acte d’écrire ensemble que tu as voulu tout précipiter. Ecrire aujourd’hui. Finir aujourd’hui. Partager aujourd’hui. Après, je me trompe peut-être sur les causes, mais l’effet est… je ne dirais pas superficiel. Encore moins bâclé. Léger ? oui, léger convient à peu près.
A ceci s’ajoute que la fluidité, le naturel de ton style a ici plus que d’habitude quelque chose de très personnel. Je ne sais pas si tu vois ce que tu veux dire. D’ailleurs, je ne suis pas totalement d’accord avec moi-même, ce n’est pas vraiment « à ceci s’ajoute » mais plutôt « à cela se mêle » ; les deux impressions sont liées.

D’ailleurs, et ceci est une parenthèse, plus je te connais et mieux je te perçois dans tes textes. C’est assez agréable.

La critique peut sembler sévère, mais c’est surtout que j’aime me concentrer pour expliquer clairement ce que j’aimerais dire. J’échoue souvent, et plus je lis un texte, plus je me concentre, plus j’oublie le reste pour m’affaler dans mon échec. Joyeusement, …
Cependant, ce que je ne veux pas oublier de dire, c’est que l’impression dégagée est néanmoins… comment dire ? Très douce, déjà, et puis « Pourtant, j’ai envie d’y croire. J’ai envie d’y croire comme jamais. » a la force nécessaire, cet espoir qui fait sourire d’autant plus tendrement qu’on sait qu’un cœur bat derrière.

Ton texte est peut-être fort proche de la chanson, mais dans le ton, il s’en éloigne assez. Pas dans le ton des mots, je ne connais le texte que par toi et ne me permettrais donc jamais de comparaison ainsi, mais dans les rythme et la manière de transporter le lecteur. L’espoir emballé, l’euphorie légère qu’on retrouve dans les lancées de la chanteuses sont chez toi beaucoup plus paisibles, plus proches d’un sourire timide qui masque les émotions affolées. Note, ce n’est ni bien ni mal, juste un constat. Et puis j’avais envie d’écrire le mot paisible.

Ah, oui, si je veux être complète, il faut que je parle de la fin. Zut, j’avais envie de finir sur cette phrase, ça donnait bien. Tant pi, je fais avec, et je trouverai une nouvelle conclusion. Bref, ce que je voulais dire, c’est que le post-accident, et plus particulièrement les descriptions sensorielles (tiens, d’ailleurs, je n’ai pas abordé les descriptions dont je t’ai déjà parlé, mais tu sais ce que j’en pense, n’est-ce pas. Et puis Harry Potter c’est mieux que les yeux noirs, mais tu sais aussi ce que j’en pense. On pourrait débattre longtemps à ce sujet…), les descriptions sensorielles, donc, me laissent passablement mitigée, ne me touchent pas vraiment. La douleur est trop… typée ? cadrée ? je ne sais trop, bref, adjectif-ée après cette promenade où l’on suivait Carmen beaucoup plus personnellement. Peut-être mon adjectif-ée est-il « trop froide et lointaine. » Mais non, ce n’est pas vraiment ça. J’espère que tu as saisi l’idée, car je n’arrive pas à mieux la développer.

Mais je ne veux pas conclure sur cette note un peu négative, donc je fais répéter le mot paisible. Il me plait beaucoup. Ah, et fais un rappel de ce que j’ai pu dire plus tôt, je développe plus facilement le négatif, ça n’en fait pas la chose la plus marquante du texte. Juste que j’ai un problème avec les proportions. Ca doit être pour ça que je ne suis pas bonne en cuisine…

Je ne sais pas quoi dire. Comment exprimer ce que je ressens ?
Je...Ton texte est... Allez, tant pis, t'auras tout en vrac ^^.

Magique est triste histoire qui inattendue banale d'amour chute trouve touchée personnages m'a attendais heure je ne exacte obsession pourquoi ce jour-là...
Rohhh, je ne sais plus parler !

Excuse-moi pour cette review brouillone. Mais ton histoire...