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Nom sur le Héron : Avel [Contacter]
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Azenor dans un autre monde ;-)


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commentaire de Avel
Participation à l'Atelier d'écriture #1 - Le futur


(Photo "L'espace de l'entre-deux" de Adaltaperartes :
http://adaltaperartes.deviantart.com/ )

Un hôpital psychiatrique. L'assistant du docteur s'intéresse à un patient très attaché à une étrange petite machine...

Categories: Fantastique | Series: #1 - le Futur
Complet : Oui | 1 chapitre | 2186 mots | Lu 2327 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Nouvelle

Table des matières

Publié le : 02/11/2009 | Mis à jour le : 07/11/2009 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 09/12/2009 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

Tu as fait des choix d’écriture originaux : le lieu, le carnet. Quand on connaît le sujet choisi on ne s’attend pas vraiment à ce genre d’histoire. Et je te félicite déjà pour avoir su écrire quelque chose qui ne soit pas « classique ».
Et je crois que ce sont ces choix qui font tout l’intérêt de ton texte ;

La fascination de l’assistant est très bien rendue, on l’imagine très bien farfouillant dans les papiers, happé par le cahier puis par le réveil. Sans doute n’aurait-il pas de lui-même rendu le réveil au savant.
Et puis ce savant à quel degré est-il fou ? Cette machine permet-elle réellement de remonter le temps ? Ou bien a-t-il écrit son cahier dans un état de folie et d’hallucination ?

C’est de plus très bien écrit. Le grain de sable du mécanisme apparaît, puis on l’oublie pour le retrouver quelques lignes plus loin. Tout cela est bien mené du début à la fin (la cupidité de l’assistant : sordide). On peut regretter cependant de ne pas voir la machine fonctionner, on voudrait bien d’un coup (une chute finale) voir l’assistant ou le savant fou disparaître. Mais cela permet de garder en suspens la question de la bonne marche de la machine.

En ce qui concerne le respect du sujet, en apparence les contraintes sont bien respectées. Cependant ce sujet s’insérait dans un thème qui était… le futur ! Or ton texte lie la machine au passé et non pas au futur !

En conclusion, très bonne petite nouvelle, j’ai beaucoup aimé.

Avel - Azenor

(Il y a quelques coquilles dans ton texte :
« laissant les infirmiers attachant solidement l'homme » : attacher ?
« Il a encore voulu l'avaler au moins? » : Il n’a pas encore ?
« de remarques de plus fréquentes » : des remarques de plus en plus )

Réponse de l'auteur: Merci pour la critique. Oui c'est vrai que mon texte ne fait pas lien direct avec le sujet... Mais c'est pas facile pour un historien d'écrire sur le futur. ^^

Sur les pierres froides de l’hiver dansent les mots d’un passé. En cet instant, le Voyageur n’est plus seul.

Participation à l'Atelier d'écriture #1 - le Futur


Categories: Projets/Activités HPF | Series: #1 - le Futur
Complet : Oui | 1 chapitre | 1148 mots | Lu 2461 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 02/11/2009 | Mis à jour le : 07/11/2009 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 24/11/2009 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

Texte très poétique. Magnifique.
Des phrases assez longues qui s’étendent comme le temps. En lisant on sent le temps qui s’étire, et finalement on n’est pas surpris à la fin du texte que la nuit est tombée entre la majuscule introductive et le point final.
Toutefois certaines phrases se révèle non aisées à comprendre, par exemple « Il portait un pendentif qui était comme l’élégante prison sur mesure d’une larme depuis longtemps évadée, qu’on aurait remplacée par une perle qui se promenait tristement dans cette cage aux barreaux gracieux et sinueux en émettant un bruit léger qui évoquait les pleurs d’une mère mêlés au roulis de la mer. » (disons que ça fait un peu poésie fin XIXe).

De plus ton texte correspond très bien au sujet de la « machine » à remonter le temps.
Par contre, du fait que tu te cantonnes à la description de cette « machine », on ne peut proprement parler de science-fiction en ce qui concerne ton texte – même en ce qui concerne la machine finalement.
La science-fiction part de la réalité, des avancées scientifiques connues pour imaginer un autre possible (le plus souvent l’avenir, ou un autre monde), or si je ne m’abuse, ton texte n’a rien de scientifique.
Ton texte se concentre plus sur la peur et l’intérêt suscités par cette apparition auprès d’Héloïse, et n’évoque pas du tout les possibilités offertes par la machine, c’est-à-dire ce que l’on peut voir avec elle : permet-elle de voir l’évolution du monde ? le monde évolue-t-il justement ? dans quel sens ? Ceci aurait pu être glissé parmi les paroles de l’homme.

Ces critiques ne signifient pas que ton texte est « mauvais », au contraire je le trouve très beau. Seulement j’essaie de critiquer objectivement, en regardant aussi l’adéquation avec le thème de l’atelier.

Avel - Azenor
PS edit : Je rectifie en m'excusant, le thème étant le futur et non pas la science-fiction, ne pas tenir compte de ces remarques. (*se tape sur les doigts pour ne pas avoir été assez attentive alors que je suis parmi les organisatrices*)

Réponse de l'auteur: Tu aimes généralement les phrases plus courtes, hachées, n’est-ce pas ? Je suis ravie que mes phrases longues te plaisent. Elles étaient en effet plus adaptées, à mon avis (et puis, je les utilise plus facilement.) La phrase que tu cite, je pense que tout le monde me l’a reprochée, à raison d’ailleurs, mais je n’ai pas réussi à la modifier. Probablement par sentimentalisme : ça a été la première a être écrite, et c’est d’elle que j’ai tiré tout le texte. Les questions que tu poses sont intéressantes, en effet, mais même si ça avait été dans le sujet, j’aurais eu du mal à les insérer dans mon texte. Où s’arrête ce que pense l’auteur ? Ou commence l’originalité ? Pour certains sujets, il est vraiment trop difficile de ne pas tomber dans des lieux communs. En fait, en insérant un avis dans ce texte, non seulement je lui aurais enlevé cette espèce de froideur lointaine que j’ai voulu mettre entre le présent et le futur, mais en plus j’aurais risqué de m’auto-décevoir, ce qui est assez… effrayant. Merci beaucoup pour cette critique ! Je suis ravie que tu trouves beau mon texte !

Ivraie par Alecto Tout public [Commentaire(s) - 8]
Ils sont jeunes et désœuvrés près de la rivière, et autour d'eux l'été s'est figé comme un paysage.

Participation à l'Atelier d'écriture #1 - le Futur

Categories: Projets/Activités HPF | Series: #1 - le Futur
Complet : Non | 1 chapitre | 1247 mots | Lu 3534 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Aucun
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 02/11/2009 | Mis à jour le : 07/11/2009 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 09/12/2009 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

Ton texte est très beau.
Très bon style. Un style reconnaissable aussi.

J’ai cependant trouvé parfois que certaines phrases faisaient trop empesées («Le ciel est un tissu découpé au tranchant des orties », « ses cheveux mouillés comme une vigne entre ses mains »), peut-être est-ce plus les métaphores et comparaisons qui sont empesées, plutôt que le style. Mais sans pourtant que je trouve que ce soit un défaut du texte. Empesée mais le message convié ne prend aucune lourdeur.

C’est un texte je dirais presque impressionniste en quelque sorte : aucune action, pas vraiment non plus des pensées, plutôt des sensations données par le paysage. Ce qui est le vrai personnage ici, c’est la météo, le paysage, tout cela qui fait l’ambiance – lourde et innocente, c’est par cela que tient ton texte.

J’ai donc beaucoup aimé ce texte.

Cependant en ce qui concerne les sujets de l’atelier, j’ai eu du mal à percevoir lequel tu avais choisi. On retrouve les contraintes, le papillon et le bandeau, mais où est « l'avenir a toujours représenté l'espoir d'un monde meilleur » ? Il y a quelques allusions : l’Europe, rester pour le « Real paradise »…Quel espoir ? Ton texte est si pesant que malgré les espoirs annoncés, on n’y croit pas. D’ailleurs tu as écrit : « ses espoirs déchirés », significatif, non ?
Pour moi ton texte ne respecte pas le sujet. Il aurait fallu que l’espoir, ou du moins l’avenir espéré y ait plus de place. Ici finalement on ne sait pas vraiment ce qu’ils voudraient pour leur avenir.
Plutôt que l’espoir d’un monde meilleur, on ressort de ton texte avec l’impression que l’espoir en le futur est illusion.

Avel - Azenor

Il n’y a rien ici. Rien hormis le vent, les bourrasques qui se déchaînent, étendant leur domination sur la lande désolée, courbant les arbres au point que les troncs poussent presque horizontaux, rampant sur le sol plutôt qu’embrassant le ciel.

Participation à l'Atelier d'écriture #1 - Le Futur


Categories: Horreur, Projets/Activités HPF | Series: #1 - le Futur
Complet : Oui | 1 chapitre | 1505 mots | Lu 2080 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 02/11/2009 | Mis à jour le : 07/11/2009 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 08/12/2009 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

Ton texte est magnifique !
La description du début fait penser à un paysage relativement apocalyptique. On s'attend à un texte passeur de message sur la situation environnementale. Mais non, ou du moins là n'est pas le coeur.

J'aime beaucoup le rythme de ton texte, relativement hâché, avec des répétitions. Dans certains cas cela rend une impression d'écho, ou un rythme saccadé comme quelque chose de machinal. Mais ici ce fut dans ma tête une lecture rapide, peut-être comme les bourrasques de vent, donnant une impression de transe - qui va bien avec ton texte.
De plus l'alternance de souvenirs et de récit au présent est très juste. Elle montre bien "the stream of consciousness", le fil des idées (je m'excuse, je me souviens très bien de cette expression anglaise définissant ce "procédé" que l'on trouve beaucoup dans les nouvelles anglaises [et bretonnes, "red an emskiant" en breton, mais ça n'aide toujours pas à retrouver le français !]).

Je suis également extrêmement sensible aux champs lexicaux : le vent, la mer, la lande... Tout cela correspond à un univers qui me parle, que j'aime aussi utiliser. Je trouve que ce sont des évocations qui rendent bien l'idée de perte. Des immensités non palpables et que donc on ne peut tout à fait maîtriser, tant physiquement que mentalement, et qui deviennent alors des lieux, choses, sensations exprimant la confusion mentale.

La chute de ton texte est ... superbe.
On ne s'y attend pas. Tes mots sont durs, mais non cruels, ils sont froids. Froids comme l'apparence de ton personnage.
C'est dans les deux dernières lignes que réside tout le tragique. Jusque là on voyait tout sans sentiment, même l'amour d'Amaury, elle en était détachée. Les larmes donne alors une autre dimension à ce texte et son personnage, celui de la rédemption.
La proposition "une humidité salée dessine deux sillons glacés" est superbe, évidemment de par son sens, comme explicité plus haut, mais aussi par ses sonorités (assonance en é et allitaration en s) qui font que cette phrase marque.
"C'est le vent, rien que le vent. Quelle importance à tout ça ? Le vent souffle et soufflera. La faute à qui ? Au vent ? Des cris ? C'est le vent. Et si elle tombait, si son regard se troublait et qu'elle voyait la lande, la lande de plus en plus près, de plus en plus floue, là-bas, près de sa soeur... C'est le vent, rien que le vent...
Avel - Azenor

Participation à l'Atelier d'écriture #1 - le Futur

Categories: Projets/Activités HPF | Series: #1 - le Futur
Complet : Oui | 1 chapitre | 852 mots | Lu 2519 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 02/11/2009 | Mis à jour le : 07/11/2009 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 24/11/2009 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

J’aime beaucoup ton choix de deux parties opposées. Je trouve que quand on arrive à la deuxième on se prend une claque, la première parie du texte était idyllique, la deuxième en est l’antithèse.

Il y a une chose que j’ai particulièrement aimé dans la première partie, ce sont les répétitions, les phrases courtes, qui illustrent bien comment travaille l’esprit, le flux des pensées. Toutefois je trouve tes métaphores et tes images un peu trop bateau, pouvant du coup paraître lourdes pour quelques unes.

Par contre j’ai peu de critique pour la deuxième partie. Elle nous plonge dans un monde morne. L’image de la mer, symbole de liberté est bien choisi car tu renverses cette symbolique. Cette impression de liberté que l’on a quand on la regarde, infinie, est contrecarrée par l’interdiction qui est faite de s’en approcher, les bienfaits qu’elle apportait par sa dangerosité. Autre symbole de liberté, les oiseaux sont aussi enfermés (car l’image que j’ai des plages en lisant ton texte est celle d’une côté bordée de fil barbelé).

Par rapport au thème qu’était la science-fiction, tu imagines bien un monde lié au monde actuel. Cependant il aurait été intéressant de trouver une description de la société, je trouve que ton texte se contente juste de décrire un état de fait, sans amener réellement de réflexion dessus. Evidemment on approuve difficilement que la Terre soit telle que tu la décris, mais ton texte aurait gagné en pertinence si tu nous avais montré et donc si tu avais critiqué la façon dont on en était arrivé là.
Je trouve aussi étonnante l’utilisation que tu as faite du sujet. Celui-ci appelait à imaginer une histoire pré-écrite, ce qui amenait à s’interroger sur le destin. Tu t’en es servi différemment, pourquoi pas, mais je trouve que l’adéquation n’est pas parfaite : « Pas si elle avait son mot à dire !... » sous-entend une forme de résistance de la part du personnage, ce que l’on ne sent pas dans ton texte.

Pour finir, il est plus difficile d’écrire des textes à la première personne, et je trouve que tu t’es bien débrouillé pour cet exercice.

Avel - Azenor
PS edit : Je rectifie en m'excusant, le thème étant le futur et non pas la science-fiction, ne pas tenir compte de ces remarques. (*se tape sur les doigts pour ne pas avoir été assez attentive alors que je suis parmi les organisatrices*)

Participation à l'atelier d'écriture Atelier#1-le futur



Categories: Tragique, drame, Projets/Activités HPF | Series: #1 - le Futur
Complet : Oui | 1 chapitre | 1771 mots | Lu 2176 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 07/11/2009 | Mis à jour le : 07/11/2009 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 09/12/2009 Title: Chapitre 1: Destinée

J’adore l’idée de ton texte. La librairie mystérieuse, le vieux livre… tout cela a un côté poncif, mais quand on aime les vieilles librairies, les livres reliés de cuir, on s’en fout !
Tu as de plus parfaitement respecté le sujet.

L’écriture à la première personne n’est pas une chose facile. Et je trouve que tu t’en sors bien. C’est bien écrit, sans lourdeur. Toutefois tu aurais pu jouer plus avec cette contrainte et faire partager aux lecteurs les émotions, les sentiments de ta narratrice. Tandis que ton récit me paraît assez froid, détaché de la personne qui raconte. On aurait pu parsemer plus de joie d’avoir modifié sa vie, plus d’accablement d’avoir échoué. Par contre l’appréhension et la peur sont bien décrites. Pour les accentuer tu aurais pu en plus saccader le rythme de ton texte.
J’ai trouvé ce qui donne le côté froid et détaché : le passé simple. Un plus-que-parfait aurait rendu le texte plus vivant, moins « écrit », cela lui aurait donné plus la couleur d’une histoire vraie, je pense.
À noter tout de même que les nombreuses interrogations et exclamations donnent du relief au texte, et en même temps accrochent le lecteur qui est forcé à s’interroger sur la véracité de ces éléments.

En ce qui concerne les ellipses temporelles, je les trouve pertinentes. On avance pas à pas, le livre, une histoire similaire, on s’arrête, on reprend et on « voit » le futur, on fait le bilan de sa vie, on croit à la fin et on jette le livre, et puis finalement le livre nous a rattrapé. Il aurait pu être intéressant de s’attarder un peu plus sur le ressenti du narrateur a chacune de ces étapes, en particulier a la fin : est-elle résignée ? en colère ?

Ton texte aurait aussi peut-être gagné si tu avais renforcé l’effet de peur, créé une ambiance mystérieuse : ton texte aurait été une parfaite nouvelle fantastique.

Il n’en reste pas moins que c’est un bon texte.

Azenor - Avel

Fleurs fanées par AgatheK Déconseillé - 16 ans [Commentaire(s) - 22]

Photo originale par Angel

Regarde donc cette petite fleur, si belle mais si fragile, que l'on cueille car qu'on la veut pour soi, mais qui, gagnée par la mélancolie de son champs natal, se fane bien vite dans son vase... Cette fleur est comme toi, toi qui reste avec un homme alors que ton coeur est ailleurs.

Recueil de nouvelles ayant pour thème commun l'homosexualité féminine.

Categories: Romance, Société, Textes engagés | Series: Aucun
Complet : Non | 3 chapitre | 4882 mots | Lu 15824 fois
Avertissement: Contrainte (chantage, viol...), Discrimination (racisme, sexisme, homophobie, xénophobie)
Langue: Français
Genre Narratif: Nouvelle

Table des matières

Publié le : 08/11/2009 | Mis à jour le : 15/11/2010 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 24/11/2010 Title: Chapitre 3: Tabula Rasa

Je viens de lire les trois textes à la suite. Je croyais avoir lu le premier il y a plusieurs mois déjà, et en fait non.
C'est un thème délicat qui est traité, et délicat à traiter. Et sur ce point je trouve le troisième texte bien au-dessus des deux précédents.
Je ne vais étudier le pourquoi côté causes, mais te dire le pourquoi niveau conséquence : on suit mieux le personnage, je pense que ses sentiments sont mieux exprimés, on rentre mieux dans l'histoire, on comprend mieux ses semtiments (je me répète un peu là). Alors que pour Eve on devrait avoir des sentiments éclatants en visuel (les pleurs à la fin, l'horreur la haine au moment du viol), je n'ai rien ressenti, pour Estelle tout est enfoui. Et je trouve donc que tu as bien mieux rendu ces sentiments enfouis d'Estelle que les sentiments tu voulais rendre visibles de Eve.
Je ne suis pas sûre d'être très claire et compréhensible. Et si ça se trouve tu n'avais pas envisagé la description des sentiments ainsi.

Enfin bon, tout ça pour dire que je préfère "Tabula rasa" que j'ai assez aimé, aux deux premiers.

Avel

Bruine par via_ferata Tout public [Commentaire(s) - 4]
Noël approchait, mais les lumières de la ville ne trompaient personne. L’air était morne, et la grisaille masquait les néons. Aux enfants de rêver, s’ils le pouvaient, les adultes devaient se résoudre à l’évidence. Ils poseraient eux-mêmes les cadeaux sous les sapins.

Categories: Conte, Fable, Mythologie | Series: Aucun
Complet : Oui | 1 chapitre | 1384 mots | Lu 2344 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 27/11/2009 | Mis à jour le : 29/11/2009 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 10/12/2009 Title: Chapitre 1: Bruine

Ton petit texte est comme le Père Noël : il amène dans la réalité un peu de fantastique, de magie.

Une jolie petite histoire, attendrissante forcément, on voudrait évidemment tous y croire.
Un vrai petit conte de Noël :-)

Réponse de l'auteur: Merci beaucoup pour ta petite critique! Je suis ravie que tu aies apprécié cette histoire, et que tu y aies trouvé un brin de Noël

Narcisse par Alecto Tout public [Commentaire(s) - 5]
"Je vais manger de l'herbe et mourir au bord d'une mare, dans l'eau brune où les feuilles mortes ont pourri."

Categories: Conte, Fable, Mythologie | Series: Aucun
Complet : Oui | 1 chapitre | 686 mots | Lu 2606 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Aucun
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 11/12/2009 | Mis à jour le : 17/12/2009 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 20/12/2009 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

Joli texte. On chemine doucement entre les mots et entre les arbres, comme ton personnage.

Il se dégage une forte impression de passivité, qui à la longue peut paraître gênante, dans le sens où le lecteur a l'impression (même si c'est ce qu'il a de toute façon) d'être mené comme s'il était sous imperium. L'attrait du miroir est irrévocable. Et donc je trouve que même si cela met le lecteur mal à l'aise, c'est assez opportun par rapport au sujet du texte.
Toutefois la trop grande immobilité est tout de même pour moi un point faible de ton texte.

Et la dernière phrase est superbe :"L’eau froide en larmes sur les joues de Narcisse brisé." Je reste émerveillée devant la beauté de ces quelques mots.

Bien à toi,
Avel

Réponse de l'auteur: Ce texte, depuis le départ, je suis incapable d'en penser quoi que ce soit. Donc merci d'avoir laissé un commentaire! Je suis contente qu'il t'ait plu en partie. C'est très étrange en fait, parce que j'ai l'impression que ce n'est pas moi qui l'ait écrit, et en même temps que c'est une forme d'exhibitionnisme de ma part. Il me met horriblement mal à l'aise. Mais je suis d'accord, il y aurait des tonnes de choses à refaire; je tique sur quasiment toutes les phrases. Seulement je n'arrive pas à le retoucher. Ça me rend perplexe. C'est pour cette raison que je l'ai posté, pour avoir des avis. Je prends note du tien! A une prochaine fois:)

La Terre... Bien longtemps après nous. Les drames sont quotidiens et ordinaires, jusqu'à ce qu'ils nous choississent comme victime, voilà la triste vérité dont Eléanor va faire l'expérience.
Commence alors une quête insensée pour comprendre l'injuste et l'indicible, qui l'emmenera bien plus loin qu'elle ne l'avait jamais imaginé. Changement de titre en application tardive des conseils d'une amie



Categories: Tragique, drame, Science-Fiction, Utopie/Dystopie, Anticipation | Series: Aucun
Complet : Non | 6 chapitre | 8564 mots | Lu 32869 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Roman

Table des matières

Publié le : 22/12/2009 | Mis à jour le : 10/02/2012 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 13/01/2010 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

Ouch ! -> réaction à la lecture des deux derniers mots.

On suit cette fille, cette femme, finalement on ne sait plus bien. On ne sait d'où elle vient, mais on sent qu'elle vient de la vie, et qu'elle veut aller voir la mort, je veux dire elle vient d'un monde encore frais, vert, et elle va à la découverte de ce qu'il y a au-delà. Cet au-delà infertile, caché et interdit.
On ne sait rien d'elle.
Mais on croit comprendre qu'en rentrant, peut-être sera-t-elle puni, mais elle retrouvera un monde vert et fleuri, métophore de la vie.

Un bûcher.

On sort de texte sans aucun espoir. La Mort est partout. La liberté est illusoire, la vie est illusoire. La Mort inévitable, où que l'on soit.

Etait-ce si négatif dans tes idées, ou bien j'ai une vision noire de ton texte ?

Avel

Réponse de l'auteur: Hum, je n'avais pas une vision aussi négative du texte quand je l'ai écrit,je crois que la distinction la plus importante à mes yeux étaient temporelle entre un passé perdu, une sorte d'âge d'or révolu et un présent difficile à accepter. Par contre, la notion d'illusion est bien réelle et très importante, du point du vue du personnage en tout cas parce que j'avais tenté d'utiliser un narrateur interne. Quant aux deux derniers mots, je n'ai pas résisté à couper à cet endroit et je m'aperçois à quel point ça pouvait être trompeur surtout si l'on considérait qu'il s'agissait d'un texte court : je poste de suite le deuxième chapitre qui éclaircit partiellement l'avenir de la jeune femme...

Reviewer: Avel Signé
Date: 24/01/2010 Title: Chapitre 2: Chapitre 2

Intéressant... Très intéressant. Et énigmatique.
Finalement ce chapitre n'en dévoile pas davantage sur ce bûcher, malgré son évocation. Tout reste flou, on comprend que l'on a affaire à un monde particulier, mais on n'arrive pas encore à l'appréhender.

J'attends donc le chapitre suivant avec impatience.

Avel
PS : j'ai omis de mentionner que tu écris très bien.

Réponse de l'auteur: Merci pour le compliment ! En effet, les codes de cette société sont quelque peu différents des nôtres...

Reviewer: Avel Signé
Date: 06/01/2011 Title: Chapitre 3: Chapitre 3

Reprendre le fil après si longtemps n'est pas aisé.
Mais cette histoire est toujours très bien écrite, et attirante.
(Je voudrais quand même te faire remarquer 2-3 fautes : "poult" -> pouls (poult = étoffe de soie !) ; "ces peines" -> ses ? ; "elle la savait crucial" -> je n'ai pas compris quel était le référent de crucial, soit "le... crucial" ou "la...cruciale")
J'espère que la suite ne tardera pas trop, dans le cas contraire je prendrai mon mal en patience ! Que l'on puisse continuer à découvrir les secrets d'Eleanor que tu distilles à minima. Ce mystère m'attire.

A la prochaine donc,
Avel

Réponse de l'auteur: Pour moi non plus reprendre ne s'est pas avéré facile. Pour les fautes, je suis désolée j'étais tellement contente d'avoir fini ce chapitre que j'ai posté sans faire relire, c'est donc " elle le savait crucial" que j'aurais dû écrire et "le" se réfère à choix dans la phrase précédente. Merci de les avoir relevées, je les corrigerai quand je posterai le prochain chapitre, qui n'arrivera pas avant début février car je suis en partiel en ce moment. Quand aux secrets que je distille, j'ai été obligée de les lister pour être sûre de bien y répondre, mais il n'y aura pas de révélations avant le chapitre 5 voire 6... Merci pour ton commentaire ! Lyssae

Souffles par via_ferata Tout public [Commentaire(s) - 3]
Certains matins, tu revois son visage souriant quand tu fermes les yeux. Mais généralement, tu l’oublies. Tu la caches.

Categories: Contemporain | Series: Aucun
Complet : Oui | 1 chapitre | 2533 mots | Lu 2129 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 17/01/2010 | Mis à jour le : 19/01/2010 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 19/01/2010 Title: Chapitre 1: souffles

J'aime beaucoup.

J'aime beaucoup la mer. Ta description est si vraie. Tout est tant réaliste. Un plaisir. Et moi qui aime tant la plage, ça m'a donné le sourire !

Et puis le retour à la maison, le boulot le soir. Le lendemain. Tout est si vrai. C'est incroyable, on croirait presque que tu es une analyste pour avoir décrit tout ça.

Quelque part je m'identifie bien dans ton texte (ce n'est peut-être pas une bonne nouvelle ça !).
Il y a un seul truc qui me chiffonne : mais pourquoi tout le monde dit- toujours que le sel sur la peau ça gratte ? Ou alors je ne suis pas comme le reste de la population, moi j'adore cette sensation du sel sur la peau, qui assèche, mais ne gratte pas le moins du monde !

En tout cas, il est très chouette ce texte ;-)
Bises,

Avel

Réponse de l'auteur: Le sel, d’abord… Je ne sais pas si c’est le sel, ou un reste de sable mêlé peut-être à la transpiration, mais le soir, quand tu rentres de la plage après le long trajet en voiture qui te sépare de la mer… Ta peau t’irrite. Ca ne vient que plus tard, comme j’ai essayé de le montrer dans mon texte… Mais la dernière fois que j’ai été à la mer remonte très loin. Peut-être que mon impatience d’enfant joue dans l’irritation de ma peau. Je suis ravie que tu aimes tant. Mais je ne peux pas croire que tu t’identifies tant à mon personnage. Ou du moins, je te préfère à lui ! J’ai en effet essayé de mettre le plus de réalisme possible dans ce texte, en suivant pas à pas cet homme que j’ai créé, en décrivant au mieux chaque sensation. Je suis contente d’y être parvenue. Merci beaucoup pour ta critique si gentille !


C’est l’histoire d’une relation, peut-être l’histoire d’un plop dans le néant.
C’est l’histoire d’un homme et d’une femme –et de la montagne.

Categories: Contemporain | Series: Aucun
Complet : Oui | 1 chapitre | 2373 mots | Lu 2236 fois
Avertissement: Aucun
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 19/01/2010 | Mis à jour le : 27/01/2010 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 27/01/2010 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

Qui est ce navrant personnage ? Lucy ou Charles ? Charles pour moi. Comme tu nous indiques cela en note de chapitre, on y pense en rencontrant le premier personnage, Lucy.
Mais celle-ci n'est pas navrante, elle se délivre enfin de cette chaîne (de montagne) qu'est Charles, elle est la neige, froide mais belle. Cette neige qui est si légère, mais en colère peut provoquer une avalanche. As-tu voulu ce parallèle justement ?
Peux-tu me traduire "Carles li reis" ? (je te traduit mes titres en breton, à toi de faire de même pour le latin [c'en est, non ?]

Laisse moi te dire tout de même que ce texte est, que tu es cruel(le).
Mais c'est un beau texte.

Bises,
Avel

Réponse de l'auteur: Le navrant personnage est bien Charles, dont on suit le point de vue, et qui se trouve déjà dans le titre ("Charles le roi", en ancien français -et non ce n'est pas nul de ne pas y avoir pensé directement.) Le parallèle Lucy\montagne est voulu dans une certain mesure, surtout dans le sens ou j'intègre Lucy à la montagne, tu vois, comme la brindille qui tombe dans l'eau et qui évolue avec la marée (... claire, pas claire?) ou l'élève qui suit un maître dont il ne peut ni ne veut se détacher. Ainsi donc, je suis cruelle? mmh... Le texte, je veux bien, mais moi? mmh... peut-être, en fait. En tous cas, je suis ravie que tu aies apprécié ces petits moments. Merci!

Le coucher du soleil. par bluelafineplume Déconseillé - 12 ans [Commentaire(s) - 5]
Nous avons tous un échappatoire, quelque chose qui nous permet de nous vider l'esprit de tous nos tracas ou encore de nous sentir vivant...
Certains en ont juste plus besoin que d'autres.

Categories: Horreur | Series: Aucun
Complet : Oui | 1 chapitre | 528 mots | Lu 3020 fois
Avertissement: Violence psychologique
Langue: Français
Genre Narratif: Aucun

Table des matières

Publié le : 28/01/2010 | Mis à jour le : 30/01/2010 [Signaler ceci]
Reviewer: Avel Signé
Date: 31/01/2010 Title: Chapitre 1: Chapitre 1

Je trouve que ton texte a un goût de trop court. Tu poses ton personnage, son environnement, et tout s'arrête !
"je crois qu’aujourd’hui, je ne serais pas là où je suis" : où est-elle justement ?
"Si ma mère avait été quelqu’un de joyeux et compréhensif, je crois qu’aujourd’hui, je ne serais pas là où je suis. Je serais sûrement devenue, comme elle, serveuse dans un bar sombre et sale" : je trouve ceci assez paradoxal. Si sa mère avait été joyeuse et compréhensive, elle aurait aurait fini serveuse ? - Donc elle n'est pas serveuse, elle n'est pas courageuse et donc n'a pas fait d'étude... Peut-être est-ce voulu mais on se demande si une de tes phrases ne dit pas l'inverse de ce que tu aurais voulu, car on s'attend justement à ce que ton personnage ait soi un travail minable, soit ait fait des études. Pas de situation professionelle minable et pas de bonne situation ?

Et cette dernière phrase "C’était tout ce que j’avais trouvé", à quoi renvoie-t-elle ? Se faire peur était tout ce qu'elle avait trouvé pour exister ? pour tenter de faire réagir sa mère ? En fait le sens imprécis de cette phrase peut être intéressant.
Par contre s'arrêter là laisse vraiment le lecteur sur sa faim !

Je suis pas sûre d'être très constructive. Peut-être tout ce que j'ai écrit peut sembler des reproches, mais en fait non, car si je trouve ce texte trop court, trop elliptique, c'est que j'aurais aimé en lire plus, et donc que j'ai apprécié l'atmosphère que tu créais et ton style. J'aime beaucoup tout le passage sur le toit et la peur du vide.

Avel

Réponse de l'auteur: tout d'abord un grand merci pour ta review :) Tes remarques sont justes... Puisque ce n'est pas réellement une nouvelle mais plutôt le début d'un histoire... Donc pas de réelle fin! J'aimerais bien y revenir plus tard pour finir ce projet qui me semble aussi trop court, inachevé... Enfin voilà ta remarque m'a fait très plaisir et à la prochaine j'espère pour la suite! bye Blue_