Tu as écrit quelque chose de très visuel, de très voluptueux, de doux-amer et de terriblement photographique. Désolée d'écrire des choses qui doivent te paraître bien fades, ou trop simples. Mais j'étais dans cette pièce, avec la fumée de cigarette, les yeux ourlés de noir et les ombres dans le creux des seins.  J'ai eu la même impression dans le cours de dessin, bien qu'au lieu de la photographie, ce soient les fusains qui courrent sur le papier. Qui dessinent courbe après courbe cette femme, nue. J'ai moins aimé la partie entre le dessins et la photographie, suspendue, perdue dans le monde des artistes qui ne communiquent pas entre eux.  Ton personnage me semble en fait très seul, seul au milieu de ses élèves, seul au milieu de ses amis (?) et seul derrière l'objectif. Pour la fin, je ne sais pas si je la trouve bien insérée dans ton texte. Car d'un coup, tu nous fais passer du point de vue du modèle et de ce rejet qu'elle a face à sa photo exposée aux yeux de tous. D'un autre côté, je trouve que ces dernières lignes vont terriblement bien avec les phrases "Enfin elle porta la cigarette � ses l�vres et expira dans un souffle un peu de poudre d’argent. Une derni�re fois, il y eut dans la pi�ce le bruit t�nu d’un d�clencheur."   Avec ce dernier son, tu fais basculer le lecteur chez cette femme dont on ne sait finalement rien.
J'aime énormément ton texte.

J'aime beaucoup ce deuxième chapitre qui, comme le premier, paraît suspendu dans le temps. Comme si celui-ci s'était arrêté durant l'absence de Jean, en dépit de la peinture ou de l'enfant. Que tu parles de l'attitude réservée que Jean adoptait pour Mathieu avant, m'amène à m'interroger sur le "après". Comment va-t-il vivre ? Que va-t-il faire surtout ? Est-ce que les réponses à ces questions découleront de l'entretien entre Jean et Adèle ?
En tout cas, c'est un début prometteur qui offre pour le moment une suite intéressante à la remarquable première partie.
N'est-ce pas ton anniversaire aujourd'hui ? :D

Réponse de l'auteur: Merci pour la critique d'anniversaire. ^_^
Sans dévoiler l'intrigue je crois pouvoir dire que Jean met beaucoup de temps à tourner la page et qu'il commence seulement à vraiment envisager l'après...

C'est très original, à la fois confus et vivace, et on sent les envolées du rêve en fait. L'action se déroule avec cette peur de cette personne, de ce lui. Personnellement les majuscules ne m'ont pas gênée et je trouve dur d'attaquer en quelque sorte la longueur du texte, ou ce qui apparait comme prévisible quand tu choisis de retranscrire un rêve et que le rêve s'est déroulé ainsi. Quoi qu'il en soit, je trouve qu'on sent cet effet onirique et que c'est remarquable car retranscrire l'irréel confiné aux sphères étranges du cerveau n'est pas facile. 
Alors oui, cette peur aurait pu être développée mais je trouve déjà le travail remarquable.

Tu ne t'emmêles pas dans des sentiments trop décris, trop complexés, trop réfléchis mais tu en gardes leur simplicité.
Tes descriptions sont justes et concises, très agréables à lire. J'aime beaucoup ce que tu fais de ce jour des cerises, du début à la fin.
Le sujet est bien abordé, d'une manière assez originale et plaisante.

Réponse de l'auteur: J'ai décrit plus les effets que les sentiments, ça donne une sensation plus fraiche que les tourments auxquels on est habitué. Merci pour ton commentaire !

Le sujet est bien choisi et le thème est d'actualité. Ton rythme cadence bien cette peur et la progression des craintes. Néanmoins, peut-être un peu trop. Entre ces points, ces virgules, ces affirmations, un peu de narration et de développement n'aurait pas été mal.
Ton texte reste cependant beau et marquant.

Réponse de l'auteur:
Comme je l'ai dit à Vifdor, à la base je voulais écrire un texte narratif. Mais je n'ai finalement pas réussi. A mon grand regret en fait. Donc je comprends très bien que vous trouviez que ça fasse défaut.
Merci pour ton commentaire :-)

Ton poème est touchant, surtout quand on sait que cette personne, cet abbé t'était cher. J'espère aussi qu'écrire a permis un peu d'apaiser la peine, de calmer le flot d'émotions. 
J'aime aussi beaucoup ton choix pour le début, sur la liberté donnée par Dieu dans la mort. C'est un très beau et touchant poème.

Mon ordi vient de buguer et j'ai perdu ma review... Zut. Désolée, j'essaye de redire. 
Alors j'ai été très surprise par ta fin parce que si l'on sent le rêve dans ton texte, surtout à partir du moment où il retrouve cette femme qui le surprend, je n'ai pas vu la fin arriver. Pas du tout.
J'ai beaucoup aimé le rythme et le style que tu as donnés à ton texte avec ces descriptions, cette impression de coton presque. On le voit faire tout ça. Je trouve que tu mets de la distance, et un rythme lent, et que ça donne ce côté onirique. Un côté très intéressant !
Voilà. Sinon je voulais te dire qu'il ne faut pas hésiter à sauter une ligne de temps en temps pour poser, mais aussi laisser le lecteur respirer. Ton texte apparait comme un gros paté qu'on hésite à aborder :)

Aaaaaaaaaaaaaaah j'avais pensé directement à Eric comme coupable, mais pas à elle aussi. Mais du coup je trouve que tu aurais pu faire durer le suspens jusqu'au dernier moment, lorsqu'elle se tranche les veines pour échapper à la police et nous péargner le paragraphe où ils doutent, se disent qu'ils ont été remarqués en laissant juste les allusions aux silhouettes. 
Parce que du coup après ce moment assez clair en révélation, tu repars dans une narration qui suggère qu'ils se font traquer par ceux qui ont tué les autres, alors que non... C'est comme si tu avais fait deux fins en fait, et c'est un assez gros problème pour un texte comme ça.
Par contre le reste est très bien, les pensées de ton personnage, son regard sur son ami frénétique, etc. J'ai beaucoup aimé à part du coup ce petit point. Surtout que ton personnage analyse les situations des autres, comme on le fait maintenant. Elle observe ce que les gens pensent, et puis suit les théories. Mais je n'avais pas pensé qu'elle pouvait être elle aussi coupable d'où la frustration du passage.